Il est grand temps de nous interroger sur la folie du monde
Si nous ne savons pas tirer les leçons de nos expériences passées, alors nous marcherons vers l’inconnu. Et c’est ce qui se passe. Le monde est comme pris dans un tourbillon qui va de plus en plus vite. Les événements, aussi dramatiques soient-ils, se succèdent à une cadence accélérée.
On n’a plus le temps de se poser, de réfléchir. Alors, on avance !
Vers où ? Et ce tourbillon est sans cesse alimenté par l’Egoïsme et l’Egotisme des hommes.
Pas de tous les Hommes, loin s’en faut, mais de quelques-uns qui sont aux commandes, qui font tout pour que l’on ne « réfléchisse plus », ou trop tard,
L’homme est endormi. Tout est en place pour qu’il le soit. Et le malheur, c’est qu’il croit être éveillé. Alors, pourquoi chercherait-il à se réveiller ?
Il est temps de prendre réellement conscience de la voie sans issue que nous suivons.
Oh, certes, certains vont objecter que c’est l’évolution, l’Homme augmenté ; ils parleront de transhumanisme, même si certains concepts qu’il sous tends sont vrais.
Alors, que pouvons-nous faire ; que pouvons-nous proposer pour lutter contre cette entropie galopante, cette dégénérescence de nombre de valeurs qui font de nous des Humains ?
C’est à chacun de nous d’agir, à notre niveau, selon nos possibilités, avec respect pour celles et ceux qui ne peuvent rien faire aujourd’hui peut-être parce qu’ils sont dépassés.
Nous avons tous compris que le salut ne peut venir que par un égrégore puissant d’empathie, de résilience, de travail, de compassion, d’amour,
Il ne faut pas tomber dans l’angélisme. Cela serait voué à l’échec.
Mais d’abord prendre conscience de la situation de notre espèce, du gouffre vers lequel nous marchons, du danger que tout cela représente.
Quel monde allons-nous laisser à nos enfants, à nos petits enfants ?
Devons-nous souhaiter une catastrophe planétaire de quelque ordre qu’elle soit ?
Les hommes prennent conscience quand ils y sont obligés. C’est ainsi.
Comment agir ? En nous donnant un peu de temps pour prendre du recul et en donnant ce qu’on a de meilleur. Nous ne pouvons pas faire autrement.
A force de fermer les yeux, on devient aveugle.
Car nous avons tous cette possibilité, pourvu que l’on sache la trouver en nous et la mettre au service des autres.
Cela pourrait paraitre utopique. Les personnes qui vivent à l’autre bout du monde, parfois dans une extrême pauvreté, seront-elles concernées par notre Travail ?
Certainement pas directement, mais il faut que l’on agisse autour de nous et un jour, les cercles seront tangents.
Je ne suis pas crédule, loin de là. Mais j’ai la certitude que nous pouvons faire quelque chose.
Serge TROUDE
Séminaires de mouvements - groupes de travail - musique - Ennéagramme de conscience